Devenir auto-entrepreneur à Bali : Mode d’emploi

juin 15, 2025

Devenir auto-entrepreneur à Bali : Mode d'emploi

Selon l’Institut National de la Statistique en Indonésie, le nombre de Français qui se sont installés à Bali en tant qu’auto-entrepreneurs a augmenté de 20% en 2019. Ces chiffres sont les conséquences d’une tendance croissante qui voit dans cette île paradisiaque non seulement un lieu de villégiature, mais aussi un terrain propice à l’entrepreneuriat.

L’attrait de Bali pour les auto-entrepreneurs ne se limite pas à ses plages de sable blanc et à son climat tropical. La facilité de création d’entreprise, les faibles coûts de démarrage et la qualité de vie sont autant de facteurs qui attirent les entrepreneurs du monde entier. Mais comment envisager le paysage administratif balinais ? Dans cet article, on vous explique comment devenir auto-entrepreneur à Bali : mode d’emploi.

Le choix de Bali pour les auto-entrepreneurs

Bali, avec sa richesse culturelle, ses paysages diversifiés et son coût de vie raisonnable, attire de nombreux freelances et auto-entrepreneurs. Les régions comme Kuta, Ubud, Canggu et Seminyak offrent un cadre de vie agréable et propice à une vie professionnelle épanouissante. Le gouvernement indonésien facilite l’installation avec des options de visas variées, dont le visa touriste de 30 jours, prolongeable pour une somme modique, et le visa Social Budaya, renouvelable plusieurs fois. Un visa spécial pour les digital nomads, offrant potentiellement une validité de cinq ans et des avantages fiscaux, est également en cours de préparation. None

📍 Visa touriste 30 jours, prolongeable
📍 Visa Social Budaya Renouvelable plusieurs fois
📍 Visa digital nomads En préparation, validité de cinq ans
📍 Avantages fiscaux Potentiels avec le visa digital nomads

Les compétences nécessaires pour travailler à Bali

Pour devenir auto-entrepreneur à Bali, il est fondamental de maîtriser l’anglais et le bahasa indonesia. Ces compétences linguistiques sont essentielles dans des secteurs tels que le tourisme, l’agriculture, l’enseignement et la plongée, qui recrutent activement. Le salaire moyen étant relativement bas sur l’île, de nombreux expatriés choisissent de lancer leur propre activité. Des professions comme traducteur, enseignant de langues, graphiste, photographe ou consultant offrent des opportunités intéressantes pour travailler à l’étranger. Il est impératif d’obtenir un visa de travail pour exercer légalement, ce qui implique des coûts pour l’entreprise.

  • Traducteur
  • Enseignant de langues
  • Graphiste
  • Photographe
  • Consultant

Les avantages et défis de la vie à Bali

Bali offre un cadre de vie séduisant pour ceux en quête de flexibilité professionnelle. Les infrastructures, telles que les espaces de coworking bien équipés et une connexion internet fiable, facilitent le travail à distance. Le coût de la vie y est relativement bas, ce qui constitue un avantage non négligeable.

Il faut considérer certains défis, comme la barrière linguistique, la saison des pluies et la pression touristique. Malgré ces obstacles, Bali demeure une destination de choix pour les travailleurs indépendants désireux d’explorer de nouvelles opportunités professionnelles dans un cadre exotique. Les récits variés des Digital Nomads et Entrepreneurs illustrent bien la richesse des expériences possibles sur cette île.

Les démarches administratives et les ressources locales

Pour s’installer à Bali en tant qu’auto-entrepreneur, il faut se familiariser avec les démarches administratives spécifiques à l’Indonésie. Outre les visas, l’enregistrement de votre activité auprès des autorités locales est une étape capitale.

Il est souvent recommandé de consulter un expert ou un avocat spécialisé pour envisager le système légal et s’assurer que toutes les obligations sont respectées. Les taxes et les réglementations peuvent varier, et une bonne compréhension de ces aspects est indispensable pour éviter les complications futures.

En parallèle, il est bénéfique d’explorer les ressources locales disponibles pour les entrepreneurs. Bali abrite de nombreux incubateurs et espaces de coworking qui offrent non seulement un lieu de travail, mais aussi des opportunités de réseautage et de collaboration.

Ces espaces sont souvent le cœur d’une communauté dynamique de créateurs et d’innovateurs, facilitant l’échange d’idées et la formation de partenariats fructueux. Participer à des événements et des ateliers organisés par ces structures peut également enrichir votre expérience professionnelle et personnelle.

Il est fondamental de s’intégrer dans la communauté locale pour mieux comprendre le marché balinais. Nouer des relations avec les habitants et d’autres expatriés peut offrir des perspectives uniques sur la culture et les pratiques commerciales locales.

Cela peut également vous aider à identifier des opportunités d’affaires que vous n’auriez pas envisagées autrement. L’ouverture d’esprit et la volonté d’apprendre de nouvelles coutumes sont des atouts précieux pour réussir en tant qu’auto-entrepreneur à Bali.

Le parcours pour lancer une entreprise en Indonésie

La première étape capitale pour lancer votre entreprise en Indonésie est d’obtenir les licences nécessaires. Il s’agit notamment du NIB (Numéro d’Identification d’Entreprise) et du PKKPR (Certificat d’Enregistrement de l’Entreprise). Ces documents officiels attestent de la légitimité de votre entreprise et sont indispensables pour sa création.

Ensuite, il vous faut obtenir un Numéro d’identification fiscale (NPWP). Ce numéro est essentiel pour l’ouverture d’un compte bancaire et l’obtention d’un visa. Il s’agit d’une étape administrative incontournable pour toute entreprise.

Une fois ces formalités accomplies, vous pouvez ouvrir un compte bancaire pour votre entreprise. Pour ce faire, le directeur doit se rendre en Indonésie pour finaliser l’ouverture du compte. Cette démarche garantit la transparence financière de votre entreprise.

Il est nécessaire d’obtenir un visa approprié, comme un visa de travail ou un visa social, selon vos besoins. Ce document vous permettra de séjourner en Indonésie pour gérer votre entreprise de manière efficace et légale.

Comment je suis passé de serveuse à digital nomade à Bali

 

Émilie (Dijon) : « Nomade, je vis dans les trains depuis deux ans, dépensant 8 500 euros par an »

Je suis une développeuse freelance et, depuis deux ans, je vis une vie de nomade numérique en parcourant la France. Mon choix de ce mode de vie a été grandement facilité par l’essor du télétravail et des nouvelles technologies. Grâce à un abonnement annuel avec la SNCF, qui me coûte environ 8 500 euros, je peux me déplacer librement à travers le pays. Ce mode de vie me permet de travailler depuis n’importe où, que ce soit dans un café à Lyon ou une bibliothèque à Nantes.

Mon quotidien est rythmé par mes déplacements en train, et je trouve une certaine sérénité dans cette mobilité constante. Les espaces de co-working sont devenus mes bureaux temporaires, et je m’y sens chez moi. Ce style de vie m’offre une grande liberté et une ouverture d’esprit que je n’aurais pas eues en restant dans un bureau traditionnel. Je rencontre régulièrement d’autres nomades numériques, chacun avec sa propre histoire et ses propres motivations, ce qui enrichit encore plus mon expérience.

En tant que programmeuse, je n’ai besoin que de mon ordinateur portable et d’une connexion internet fiable pour travailler. Cela me permet de gérer mes projets efficacement tout en explorant de nouvelles villes. En 2022, une étude de l’INSEE a révélé que près de 30% des travailleurs français avaient adopté le télétravail, et je fais partie de cette tendance croissante. Ce changement a non seulement transformé ma manière de travailler, mais il a aussi redéfini ma perception du travail et de la vie quotidienne.

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Je suis Mael Limoux, un expert-comptable passionné d’entrepreneuriat, de marketing et de finance. Doté d’une expertise solide en gestion des flux financiers et en optimisation fiscale, j’accompagne les entreprises dans leur développement et leur réussite.