Selon l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), près de 40% des micro-entreprises en France ont vu leur facture d’électricité augmenter de façon significative ces deux dernières années. Une hausse qui met en lumière l’importance de la gestion rigoureuse du compte comptable dédié à l’électricité.

Ces chiffres, bien qu’inquiétants, ne sont pas une fatalité. Des solutions existent pour optimiser ce poste de dépense souvent sous-estimé. Comment les micro-entreprises peuvent-elles faire face à cette augmentation ? Quels sont les leviers à actionner pour une gestion efficace du compte comptable électricité ? Retour sur une problématique au cœur de la pérennité des micro-entreprises.

Gestion des factures EDF et comptabilisation

Face à la montée des coûts des factures EDF, une compréhension approfondie de leur comptabilisation devient indispensable. Conformément au Plan Comptable Général (PCG), les factures d’eau et d’électricité sont à enregistrer dans le compte 6061, appelé “Fournitures non stockables”. Ce compte est une sous-catégorie du compte 606, qui comprend les “Achats non stockés de matières et fournitures”. Parfois, ces factures peuvent être présentées sous forme d’avis d’acomptes, facturés annuellement, et dans ce cas, la TVA n’est pas déductible lors de ces acomptes.

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Pour une gestion optimisée, la mise en place de sous-comptes peut être bénéfique afin de distinguer les différentes fournitures non stockables.

Par exemple,

  • l’électricité (606110)
  • l’eau (606120)
  • le gaz (606130)
  • le carburant (606140)

Il faut traiter les factures d’eau ou d’électricité en respectant les règles de césure du bilan, afin de fournir une représentation fidèle du compte 6061 lors de la clôture.

Comptes spécifiques en micro entreprise

Dans le domaine complexe de la comptabilité, il est fondamental de saisir les nuances des différents comptes utilisés dans les micro-entreprises. Une discussion animée a eu lieu le 16 octobre 2006, attirant l’attention de plus de 8 000 lecteurs. Les participants ont discuté des différences entre les comptes 6026 et 6068, qui sont spécifiques aux emballages perdus et aux sacs plastiques respectivement.

Ils ont souligné que le compte 6026 est utilisé lorsque l’entreprise conserve un inventaire des emballages, tandis que le compte 6068 est préféré lorsqu’il n’y a pas d’intention de maintenir un stock. Le compte 4096 a également été mentionné, ce dernier étant utilisé pour enregistrer une dette envers un fournisseur pour des emballages.

En plus des comptes spécifiques, la discussion a également abordé des sujets tels que les variations de salaire entre les cabinets et les entreprises, les distinctions entre les sociétés cotées et celles qui font appel public à l’épargne, ainsi que les différences entre une facture et une note. Ces échanges éclairants ont souligné l’importance d’une compréhension approfondie des détails comptables pour une gestion efficace de la micro entreprise.

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Optimisation des dépenses énergétiques en micro entreprise

La maîtrise des dépenses énergétiques est un enjeu majeur pour les micro-entreprises. Une gestion efficace de l’énergie peut permettre de réaliser des économies significatives. Il est donc recommandé de mettre en place des mesures d’efficacité énergétique, telles que l’optimisation de l’utilisation des équipements électriques, l’installation d’appareils à faible consommation ou encore l’adoption de comportements éco-responsables au sein de l’entreprise.

Il faut préciser que les tarifs de l’électricité peuvent varier en fonction du fournisseur. Il peut donc être intéressant pour une micro-entreprise de comparer les offres disponibles sur le marché afin de choisir celle qui correspond le mieux à ses besoins et à son budget. Certaines offres peuvent inclure des services supplémentaires, tels que l’assistance en cas de panne ou le dépannage rapide, qui peuvent s’avérer utiles pour une micro-entreprise.

Il est recommandé de rappeler que les factures d’électricité peuvent être déduites des charges de l’entreprise, ce qui peut permettre de réduire le montant de l’impôt sur les bénéfices. Cette déduction doit être effectuée conformément aux règles fiscales en vigueur, et il est donc recommandé de se renseigner auprès d’un expert-comptable ou d’un conseiller fiscal pour éviter toute erreur.

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Maxime (Saint-Étienne) : « Création d’une SASU tout en conservant mon statut d’auto-entrepreneur »

En tant que professionnel de l’électricité depuis 2011, j’ai choisi de conserver mon statut d’auto-entrepreneur tout en créant une SASU pour facturer mes clients professionnels. Cette décision a été motivée par le fait que mes clients ne pouvaient pas récupérer la TVA sur mes factures. Mon activité me permet de rester sous le plafond de 82000€. J’ai donc décidé de garder le même code APE pour la SASU et mon activité d’auto-entrepreneur.

J’ai souhaité que la SASU porte le même nom commercial que mon entreprise actuelle. Les avis sur la légalité de ce montage sont partagés. J’ai consulté deux experts comptables qui n’ont pas trouvé de texte interdisant ce cumul. Néanmoins, l’un d’eux a évoqué une possible requalification par l’administration fiscale des revenus générés par l’auto-entreprise vers la SASU ou vice versa.

En dépit de ces incertitudes, j’ai décidé de poursuivre dans cette voie, convaincu que cette stratégie me permettrait de développer mon activité tout en respectant les règles fiscales. Cette expérience m’a permis de comprendre l’importance de bien s’informer et de consulter des experts avant de prendre des décisions importantes concernant mon entreprise.

Sylvain Durandal
Sylvain Durandal, fondateur de la plateforme en ligne "InnovCommerce", est un auto-entrepreneur prospère depuis 2019. Diplômé de l'École Supérieure de Commerce de Paris avec une spécialisation en Marketing Digital, il a su transposer ses acquis académiques en succès tangible. Il s'est imposé comme un acteur clé dans la personnalisation de l'expérience client en ligne, doublant son chiffre d'affaires au cours des deux premières années. Sa vision stratégique a également enrichi ses articles en tant que rédacteur expert pour Bonjourautoentrepreneur.fr