Devenir micro entrepreneur permet de travailler en freelance sur un projet passionnant. Le statut peut être combiné à un emploi salarié ou tout autre : retraité, demandeur d’emploi et même mineur. À l’exception de quelques-unes, plusieurs activités commerciales, artisanales ou libérales sont autorisées. Il convient d’évaluer les coûts liés à votre projet pour en mesurer la rentabilité.
Quels coûts pour le statut de micro entrepreneur ?
Plusieurs dépenses sont nécessaires pour mettre en place n’importe quelle activité. Faire un état des lieux des charges afférentes contribue à la pérennité de l’activité d’auto-entrepreneur. Dans cette optique, il faut prendre en compte les dépenses en début d’activité, mais aussi tout au long de la vie de l’entreprise.
Les préalables à l’activité
La première étape est l’immatriculation ou déclaration d’activité de votre auto entreprise. Cette phase est entièrement gratuite. Néanmoins, il est primordial de prévoir des frais annexes liés aux formalités supplémentaires. Un stage de préparation est également envisageable si vous êtes artisan.
Selon la chambre de commerce et des métiers de laquelle dépend votre activité, un budget d’environ 200 euros peut couvrir la formation. Cependant, il n’est pas impératif de passer par cette étape dont le coût peut être moins important. Une bonne préparation à l’installation est indispensable pour mener à bien un projet.
Les commerçants et les artisans doivent se faire enregistrer officiellement. Une inscription au registre des métiers ou au registre du commerce et des sociétés est essentielle. Cette formalité est d’ailleurs gratuite. L’inscription au registre spécial des agents commerciaux coûte quant à elle en moyenne 27 euros.
L’ouverture du compte en banque
Parmi les impératifs du micro-entrepreneur figure le compte en banque dédié à son activité. Il doit être effectif dans les 12 mois après la création d’une auto entreprise. Le promoteur doit donc recourir à une institution bancaire de sa région pour satisfaire à cette obligation.
Notez que les conditions d’ouvertures varient d’une banque à l’autre. Un compte bancaire professionnel n’est pas obligatoire. C’est aussi possible d’attendre le seuil des 10 000 euros par an en chiffre d’affaires avant de le faire. Rapprochez-vous de votre banque afin de choisir l’option qui ne nécessite pas un surplus de frais.
En début d’activité et en dessous de ce seuil, le compte bancaire est recommandé et non obligatoire. Les frais bancaires varient entre 0 et 35 euros le mois selon qu’il s’agit d’une banque en ligne ou traditionnelle. Il n’est pas nécessaire de prévoir des frais de comptabilité puisque ces formalités ne sont pas obligatoires en micro-entreprise. Excel ou un logiciel de comptabilité peuvent vous y aider en toute légalité.
La nécessité d’une assurance professionnelle
Cette étape dépend du secteur d’activité choisi. Elles ne sont pas toutes concernées, mais certaines professions (commerciales, libérales, artisanales) requièrent de prendre un contrat d’assurance. Pour plus de précision, il est recommandé de se renseigner auprès d’un Centre de Formalité des Entreprises (CFE) ou de consulter la législation du métier concerné.
Même si elle n’est pas obligatoire dans tous les cas, l’assurance comporte toujours des avantages. Responsabilité civile professionnelle, garantie protection juridique, prévoyance retraite, plusieurs possibilités s’offrent à l’entrepreneur individuel. Une assurance certifie une bonne couverture sociale au travailleur indépendant.
Quels coûts prévoir tout au long de l’activité ?
Toute activité, sous certaines conditions, exige un fond de roulement et des obligations fiscales. Le statut de micro entrepreneur n’y déroge pas. À ce niveau, il faut prévoir, en plus des différentes charges inhérentes à l’activité exercée, le versement des taxes, cotisations et contributions sociales. La loi prévoit également une cotisation foncière des entreprises obligatoire.
Une contribution à la formation et des taxes de frais de chambre consulaires sont aussi demandées. Ces charges obligatoires (fiscales) sont calculées sur la base du chiffre d’affaires réalisé par la micro entreprise. Selon vos besoins, il est possible de demander un versement mensuel ou trimestriel. Optez pour un prélèvement libératoire si cela convient à vos conditions.
Les charges fiscales des entreprises individuelles ont été simplifiées afin de faciliter les formalités. Elles varient suivant le statut juridique et le secteur d’activité de l’entreprise et sont évaluées en pourcentages. Il existe des services d’accompagnement des promoteurs pour les formalités liées à leurs auto entreprises.
Comment se faire accompagner par un professionnel ?
Faire correctement ses formalités est tout à fait simple et accessible à tous. Toutefois, il est envisageable d’obtenir l’assistance d’une agence spécialisée en la matière. Moyennant un taux forfaitaire, elle vous conseille étape par étape en relevant les avantages concernant votre secteur d’activité, notamment les assurances (protection sociale).
Ils représentent également le meilleur accompagnement lorsqu’il faut accomplir les formalités. En effet, il est capital d’éviter les erreurs dans la déclaration de début d’activité, la déclaration de chiffre d’affaires ou les formalités fiscales en général. Cela peut être fâcheux et entraîner des pénalités. Choisissez le meilleur régime pour certaines activités pour protéger votre patrimoine personnel.